Ça n’aide pas le processus de guérison de la blessure et en fait, fait le contraire ! Bien que la glace puisse diminuer temporairement la douleur la glace retarde la guérison et la récupération.
On a toujours pensé que le glaçage aidait à réduire l’inflammation et l’œdème et même à favoriser le processus de récupération après des entraînements intenses.
Mais le fait que la douleur diminue ne signifie pas que vous réparez la blessure. En fait, vous faites plus de mal que de bien.
On a toujours pensé que l’inflammation et l’œdème étaient nocifs et que nous devions le stopper le plus rapidement possible. Mais en fait, ce sont des réactions normales physiologiques du corps humain. Tout simplement, la guérison nécessite une inflammation. C’est une réponse biologique essentielle à la suite d’une blessure.
Si on laisse l’œdème stagnait dans une articulation, il peut avoir des effets négatifs. Cependant, il n’est pas une bonne ou une mauvaise chose. C’est simplement la réponse finale du cycle inflammatoire. La glace ne facilite pas son élimination par le système lymphatique passif. Bien que le repos et le glaçage puissent être confortables à court terme, vous piégez les déchets autour de la blessure et empêchez le processus de guérison naturel de se produire.
Faire de l’exercice sans douleur après une blessure à d’innombrables avantages. Pour commencer, la contraction musculaire améliore le processus d’inflammation en améliorant la fonction macrophage (l’équipe de nettoyage) et en permettant à ces globules blancs d’éliminer les cellules abîmées. Il stimule également la réparation et la régénération des muscles et limite la formation de tissu cicatriciel.
Les exercices effectués de manière indolore permettent de diminuer l’œdème mais optimisent également le processus de guérison sans causer de dommages supplémentaires.
Solliciter les tissus endommagés avec des exercices appropriés dès que possible à la suite d’une blessure accélère réellement la guérison. L’objectif avec le mouvement est de faciliter la guérison sans causer de dommages supplémentaires.
L’une des contractions musculaires les plus sécuritaires pour les blessures aiguës et en cas de postopératoires est l’isométrie. La contraction isométrique décrit l’action de la contraction musculaire sans mouvement articulaire.
Une toute petite contraction musculaire peut aider à éliminer l’œdème à travers le système lymphatique et à prévenir l’atrophie en augmentant la synthèse des protéines musculaires (vous aidant à préserver la masse musculaire pendant votre récupération) et à diminuer la douleur. C’est pourquoi des exercices simples peuvent être si utiles après blessure.
Quant aux courbatures ressenties le lendemain d’une séance d’entraînement intense, il est possible d’effectuer quelques minutes de mobilisation des tissus mous comme les rouleaux ou encore utiliser des balles de massage.
Finalement, optimiser les mécanismes de guérison signifie aussi qu’il faut en respecter le processus naturel, et par conséquent opter pour une approche active. On enseigne donc des exercices de mobilité (pour gagner de l’amplitude), de renforcement (pour gagner de la force) et en déséquilibre (pour améliorer la proprioception) pour assurer un retour optimal à la normale.